Cabinets ministériels : L’inflation des postes reprend avec le couple Macron/Castex
Un décret paru au Journal officiel courant juillet autorise les membres du gouvernement à avoir entre huit et quinze membres dans leur cabinet selon leur statut, contre de cinq à dix jusque-là. Cette augmentation de presque 50%, décidée par le président de la République Emmanuel Macron et son premier ministre Jean Castex (LR/LREM), enterre de fait les limitations d’effectifs fixées par le dernier décret sous présidence Macron du 18 mai 2017.

Dans le détail, ce décret fixe la limite à quinze conseillers pour un ministre, treize pour un ministre délégué, et huit pour un secrétaire d’Etat. Jusque-là, la situation était, respectivement, de dix, huit, et cinq collaborateurs au maximum.
Avis de Vigiecitoyenne : Ce revirement est une mauvaise nouvelle pour l’exemplarité prônée par l’exécutif mais également l’efficacité des cabinets ministériels qui, en augmentant leurs effectifs, créent des doublons avec certains postes de hauts fonctionnaires.
Pour le contribuable, et en terme de communication politique, c’est également un changement important et assez peu opportun car de nature à faire profiter à une infime minorité de personnes d’avantages importants. On rappellera également que les rémunérations mensuelles moyennes des membres des cabinets sont supérieures à 9000 euros, rémunérations qui avait été augmentées de plus de 20% avec la diminution des postes en 2017… et qui bien sur n’ont pas été diminuées.
Bizzare… Des conseillers fantômes qui en réalité travailleront sur la campagne présidentielle ?
pas forcèment
Dans tous les cas c’est bien joué. On réduit le nbr pour justifier une augmentation de salaire puis on re-augmenter ..mais sans baisser les salaires !